Comme le dit le styliste visionnaire Raf Simons, "GOOSE est une nouvelle énergie". Et quinze ans après ses premiers pas sur scène avec Bring It On, le premier album du groupe sous le label britannique Skint, le quatuor belge est loin d'avoir épuisé son inspiration. En fait, depuis l'ouverture de leur propre terrain de jeu, Safari Studios, dans leur ville natale de Courtrai, ils enregistrent de nouveaux titres, des remixes et des collaborations à un rythme effréné.
Comme dans le bon "vieux" temps – lorsqu'ils ont fait appel au graphiste légendaire Storm Thorgerson pour la pochette de leur deuxième album Synrise ou aux nouveaux photographes de mode Willy Vanderperre et Pierre Debusschere pour créer une série de courts métrages –, GOOSE a déniché l'artiste idéal pour peindre la représentation de ses exploits musicaux. Son nom ? Bart Stolle, maître dans l'art de combler le fossé entre les traditions séculaires et l'ère numérique.
S'il y a une chose dans laquelle GOOSE excelle, c'est bien combler les fossés – entre les rockeurs et les raveurs, les drogués et les poivrots, les minimalistes et les maximalistes. Le groupe jette des ponts entre des mondes polaires depuis 2006, jusqu'à donner l'impression qu'ils sont faits pour être ensemble – tout en réécrivant son ADN à la moindre occasion.
Ils ont par exemple réalisé une installation multimédia appelée De/ReConstruction où chaque membre du groupe se trouvait à un étage différent d'un immense bâtiment pour donner un concert. Ils se sont également associés à Audi pour utiliser le moteur R8, pièce maîtresse du constructeur, comme synthétiseur lors d'une performance live appelée Circles. Et il y a aussi, bien entendu, GOOSE NON STOP, le nouveau live signature du groupe où ils réimaginent leurs anciens succès et qui a donné lieu à des concerts impressionnants lors de festivals tels que Tomorrowland et Pukkelpop.